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Qu’est-ce qu’une holding ?

Dari Podhur, Conseiller
30 Peut, 2025

Table des matières

Qu'est-ce qu'une holding ?

Le terme "holding" désigne une structure juridique particulière dont le rôle principal est de détenir et de gérer des participations dans d'autres entreprises. Contrairement aux sociétés opérationnelles qui produisent ou vendent des biens et services, la holding exerce une activité purement financière : elle investit dans des sociétés filiales et en retire des produits financiers. Elle constitue ainsi une personne morale spécialisée dans la centralisation de capital.

La holding permet de créer un véritable groupe de sociétés, chacune avec sa propre activité, mais reliées par un lien capitalistique. Cela facilite non seulement le contrôle de ces entités, mais également leur financement et leur stratégie commune. Dans le cadre d’une structuration optimale, il est recommandé de bien anticiper la Modification société au Registre, notamment lors de l’intégration de nouvelles filiales ou de changements d’actionnariat. Le chiffre d'affaires d'une holding n'est donc pas issu de ventes classiques, mais d'activités telles que la perception de dividendes, d'intérêts, ou encore de produits de cession de titres.

Il convient de distinguer deux grands types de holdings :
  • La holding passive : Elle se limite à détenir des titres financiers et à en percevoir les revenus (dividendes, produits financiers). Elle ne rend pas de services à ses filiales.
  • La holding active : En plus de détenir des participations, elle fournit des prestations (gestion, conseil, services administratifs ou stratégiques) à ses sociétés filiales. Ces prestations donnent lieu à une facturation appelée "management fees".
Cette distinction est essentielle car elle a des conséquences tant fiscales que juridiques. Une holding active est considérée comme exerçant une véritable activité commerciale, ce qui peut influencer son statut fiscal, sa comptabilité ou encore son accès à certains régimes juridiques.

Le recours à une holding est fréquent chez les entrepreneurs souhaitant organiser un portefeuille d'activités, structurer un groupe ou préparer une transmission d'entreprise. C'est un véhicule d’optimisation et de stratégie à fort potentiel, à condition d'en maîtriser les paramètres. Avant de Créer un site internet, il est utile de comparer les différentes plateformes disponibles.
Avantages fiscaux d'une holding

Avantages fiscaux d'une holding

La création d’une holding séduit de nombreux entrepreneurs en raison des bénéfices fiscaux qu’elle peut offrir. Bien que le cadre légal impose de respecter certaines conditions strictes, les dispositifs d’optimisation sont particulièrement attractifs lorsqu’ils sont correctement mis en œuvre. Voici les trois principaux avantages fiscaux liés à la détention d’une holding.

Intégration fiscale : un mécanisme de consolidation des résultats

Le premier avantage majeur est la possibilité de bénéficier du régime d’intégration fiscale. Ce dispositif permet de compenser les bénéfices et les pertes des différentes entités du groupe, à condition que la holding détienne au moins 95 % du capital de ses filiales.

Concrètement, si une filiale enregistre un bénéfice et une autre une perte, le résultat fiscal global du groupe peut être réduit, voire annulé. Cela permet d’optimiser le montant de l’impôt sur les sociétés (IS) dû par le groupe. Les règles liées à la Fiscalité des sociétés varient selon le canton et la structuration du groupe, ce qui renforce l’intérêt d’une analyse approfondie. La holding devient ainsi un outil de gestion fiscale centralisé, capable de réguler la fiscalité globale de toutes les entités du groupe.

Cependant, l'intégration fiscale nécessite de remplir certaines conditions formelles et de signer une convention entre les sociétés concernées. Cette convention est valable pour une durée de cinq ans renouvelable, et doit être déclarée auprès de l'administration fiscale.

Exonération de la plus-value sur cession de titres

Une autre disposition fiscale favorable concerne la vente de titres de filiales. En principe, les plus-values réalisées par une société sur la cession de ses participations sont soumises à l’impôt sur les sociétés. Toutefois, dans le cadre d'une holding, ce montant peut bénéficier d’une exonération à hauteur de 90 %.

Autrement dit, la plus-value n’est imposée qu’à hauteur de 10 % de son montant, ce qui constitue une économie d’impôt substantielle. Cette exonération s’applique sous réserve que les titres cédés aient été détenus depuis au moins deux ans par la holding. C’est pourquoi les holdings sont souvent utilisées comme outils de capitalisation et de réinvestissement.

Cette fiscalité allégée permet de fluidifier les réorganisations de groupe et d’orienter les profits vers de nouvelles prises de participation ou vers des projets stratégiques.

Exonération des dividendes reçus

Le troisième avantage fiscal, souvent méconnu, réside dans le traitement des dividendes reçus par la holding. Lorsqu’une filiale distribue des dividendes à sa société mère, ces sommes sont en grande partie exonérées d’impôt.

Plus précisément, seuls 5 % des dividendes perçus sont réintégrés dans le résultat fiscal de la holding, les 95 % restants étant exonérés. Cela signifie que les flux de trésorerie remontant au niveau du groupe sont fiscalement allégés, favorisant la mutualisation des ressources financières et le réinvestissement dans d'autres entités du groupe. Une bonne compréhension des mécanismes de Fiscalité des entreprises est donc essentielle pour optimiser ces flux intra-groupe.

De plus, ces dividendes ne sont pas soumis à cotisations sociales, ce qui accroît encore leur intérêt pour les dirigeants souhaitant se rémunérer via leur holding.

L’ensemble de ces mesures fait de la holding un véhicule puissant pour optimiser la fiscalité d’un groupe, mais nécessite une connaissance rigoureuse des règles fiscales applicables, ainsi que l'accompagnement d’un expert en droit fiscal ou d’un avocat spécialisé pour éviter tout risque de requalification ou de redressement.

Bénéfices stratégiques et organisationnels

Outre les avantages fiscaux, la création d'une holding présente un intérêt stratégique majeur pour les entrepreneurs soucieux de structurer et de piloter efficacement un ensemble d'activités. Elle offre en effet une vision d'ensemble du groupe, facilite la prise de décision et permet une mutualisation des moyens.

Centralisation des fonctions supports

L’un des principaux intérêts organisationnels d’une holding est la possibilité de regrouper les fonctions supports (comptabilité, ressources humaines, services juridiques, achats, marketing, informatique, etc.) en un seul et même centre. Cela permet non seulement de rationaliser les coûts, mais aussi d’harmoniser les pratiques et les outils utilisés par l’ensemble des entités du groupe.

La holding peut ainsi facturer ces services aux filiales sous forme de "management fees", contribuant à son propre chiffre d'affaires tout en apportant une valeur ajoutée opérationnelle.

Coordination stratégique et cohérence de groupe

La holding permet de définir une stratégie commune à l’ensemble des filiales. Plutôt que de laisser chaque société prendre des décisions de manière autonome, la holding devient l’organe de gouvernance qui impulse les orientations à long terme, coordonne les investissements, mutualise les compétences et favorise la cohérence globale.

C’est également un atout en cas de croissance externe : l’intégration de nouvelles structures peut se faire plus facilement dans une organisation déjà structurée. La holding agit alors comme un intégrateur, capable d’absorber de nouvelles entités tout en maintenant une vision unifiée.

Amélioration du levier financier

D’un point de vue bancaire, la holding peut servir d’intermédiaire financier puissant. Elle est souvent mieux considérée par les établissements financiers, car elle incarne un groupe et non une simple entité isolée. Cela permet de négocier des taux d’emprunt plus avantageux, d’offrir des garanties consolidées, ou encore d’organiser des montages financiers plus complexes (emprunts intra-groupe, répartition du capital, financement à effet de levier, etc.).

En outre, les filiales peuvent prêter entre elles par le biais de la holding, à condition de respecter les règles relatives aux conventions réglementées et aux taux d’intérêt de marché.

Ces avantages rendent la structure holding particulièrement attractive pour les groupes en croissance, en recherche d'efficacité, de synergie et de solidité financière.
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Aspects juridiques d'une holding

Aspects juridiques d'une holding

Créer une holding ne se résume pas à une simple formalité administrative. La structuration juridique de ce type de société demande une réflexion approfondie sur les responsabilités, les obligations déclaratives, et les règles de gouvernance. Ces aspects influencent la pérennité et la sécurité juridique du groupe.

Responsabilité de la holding

Comme toute société, une holding engage sa responsabilité civile et pénale. Même si elle n’exerce pas directement une activité commerciale, elle est responsable des actes qu’elle accomplit vis-à-vis des tiers. Cette responsabilité est limitée au capital social, sauf en cas de faute de gestion ou de fraude.

En revanche, la holding n’est pas responsable des dettes de ses filiales, sauf dans certains cas particuliers comme la confusion de patrimoines ou la fictivité d’une filiale. Cela permet une certaine étanchéité entre les entités, qui constitue un avantage juridique majeur dans la gestion du risque.

Obligations comptables et déclaratives

Une holding, qu’elle soit passive ou active, est soumise aux obligations comptables classiques : tenue d’une comptabilité, établissement de comptes annuels, dépôt au greffe, etc. Si elle facture des prestations à ses filiales, elle est aussi assujettie à la TVA et doit produire des déclarations spécifiques.

Dans certains cas, notamment lorsqu’elle détient plusieurs filiales ou dépasse certains seuils, elle peut être tenue de produire des comptes consolidés. Cette obligation s’impose lorsqu’un groupe dépasse deux des trois seuils suivants : 24 millions d’euros de chiffre d’affaires, 48 millions d’euros de total bilan, ou 250 salariés.

Règlementation applicable aux conventions intra-groupe

Les relations entre la holding et ses filiales, notamment en matière de management fees, de prêts ou de prestations de services, doivent respecter un cadre juridique strict. Il convient de rédiger des conventions claires, validées par les organes compétents, et soumises à des règles de transparence.

Certaines opérations doivent être déclarées comme conventions réglementées et approuvées par l’assemblée générale. Cela garantit la loyauté des transactions et évite les conflits d’intérêts. En cas de contrôle fiscal, ces conventions peuvent être examinées de manière attentive.

Statut fiscal de la holding

Le statut fiscal d’une holding dépend de son activité. Une holding passive, qui ne fait que percevoir des dividendes, peut être considérée comme non commerciale. À l’inverse, une holding active qui rend des prestations est soumise au régime des sociétés commerciales. Cette distinction impacte notamment les charges sociales applicables aux dirigeants.

Une holding soumise à l’impôt sur les sociétés (IS) peut opter pour le régime mère-fille ou l’intégration fiscale, comme vu précédemment. Elle peut aussi bénéficier de certains régimes de faveur, à condition de respecter les critères fixés par le Code général des impôts.

La sécurisation juridique d’une holding repose donc sur une combinaison d’éléments : choix de la forme sociale, rédaction de statuts adaptés, conventions intra-groupe rigoureuses, et bonne tenue des obligations légales. Un accompagnement juridique dès la constitution de la société est fortement recommandé pour éviter tout risque futur.

Adam Abdellaoui

Hors-lieu
+41 (44) 5152530

Inconvénients et contraintes

Si la holding présente de nombreux atouts, elle n’est pas dénuée de contraintes. Avant de mettre en place ce type de structure, il est essentiel d’identifier les éventuels inconvénients afin de mesurer les risques et les obligations associées.

Coûts de constitution et de gestion

La création d’une holding engendre des frais non négligeables. Il faut compter les coûts de constitution (rédaction des statuts, honoraires de notaire ou d’avocat, frais d’immatriculation), mais aussi les dépenses de fonctionnement (comptabilité, déclarations fiscales, conseil juridique ou financier).

Une holding, même passive, est une société à part entière, avec ses propres obligations légales et administratives. Ces charges doivent être anticipées, car elles peuvent rapidement peser sur la rentabilité globale du groupe.

Complexité administrative et comptable

La mise en place d’un groupe structuré autour d’une holding implique une gestion plus technique. Cela suppose la tenue de plusieurs comptabilités, des déclarations fiscales distinctes, et parfois l’établissement de comptes consolidés. Cette complexité nécessite souvent de recourir à un expert-comptable expérimenté dans les structures multi-entreprises.

De plus, la bonne articulation des relations intra-groupe (facturation des services, flux financiers, conventions) doit faire l’objet d’une vigilance constante, sous peine de subir un redressement fiscal.

Surveillance renforcée de l’administration fiscale

En raison de leur potentiel d’optimisation, les holdings font l’objet d’une attention particulière de la part de l’administration fiscale. Les opérations entre la holding et ses filiales peuvent être requalifiées si elles sont jugées abusives ou artificielles. Il est donc primordial de respecter le principe de réalité économique, de justifier chaque opération, et de s’appuyer sur une documentation rigoureuse.

Des abus de droit peuvent être caractérisés en cas de montage ayant pour seul objectif une économie d’impôt, sans justification économique suffisante. Le conseil d’un avocat fiscaliste est recommandé pour sécuriser l’ensemble du dispositif.

Risque d’opacité pour les tiers

Enfin, une structure de groupe peut apparaître opaque aux yeux de partenaires, de financeurs ou d’organismes publics. Il est parfois nécessaire d’expliquer la logique du montage, la répartition du pouvoir, ou les flux financiers internes. Cette transparence devient indispensable pour rassurer les interlocuteurs, notamment en cas de levée de fonds ou d’appels d’offres publics.

Malgré ces contraintes, bien anticipées et bien gérées, la holding reste un outil puissant et pertinent. Elle nécessite toutefois un pilotage rigoureux, une bonne maîtrise juridique et fiscale, ainsi qu’une vision stratégique de moyen à long terme.
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Comment créer une holding ?

Comment créer une holding ?

La mise en place d'une holding peut se faire selon plusieurs méthodes juridiques et financières, chacune adaptée à une situation particulière. Le choix du montage dépendra des objectifs poursuivis, du contexte juridique des entreprises concernées, ainsi que des contraintes fiscales et patrimoniales du ou des fondateurs.

Création ex nihilo (classique)

Le montage le plus simple consiste à créer une société holding de toutes pièces, avec un capital social spécifique. Cette nouvelle entité pourra ensuite acquérir tout ou partie des titres d’autres sociétés. Ce montage est fréquemment utilisé lors de la constitution d'un groupe d'entreprises autour d'un projet commun.

Ce type de création est recommandé pour les porteurs de projet souhaitant construire une structure capitalistique avant le démarrage effectif des activités opérationnelles. Il permet de planifier une stratégie d'investissement, de détenir plusieurs filiales dès l'origine, ou encore de prévoir un cadre juridique pour l'accueil de futurs investisseurs.

Apport-cession (montage par le bas)

Ce montage consiste à apporter les titres d’une société existante à une nouvelle holding. L’entrepreneur crée une holding à laquelle il transfère les parts ou actions qu’il détient dans sa société opérationnelle. En contrepartie, il reçoit des titres de la holding.

Ce type de montage est souvent utilisé pour préparer une cession d’entreprise. En effet, si la holding conserve les titres pendant au moins trois ans, l’entrepreneur peut bénéficier d’un régime fiscal avantageux sur la plus-value. Il permet aussi de "loger" le produit de la vente dans une structure contrôlée par le cédant, facilitant le réinvestissement. Dans cette perspective, la protection du groupe passe aussi par une bonne couverture via Les assurances professionnelles adaptées.

Ce montage suppose toutefois le respect strict du formalisme juridique de l'apport, et une déclaration spécifique à l'administration fiscale (formulaire 2074-IL).

Rachat par endettement (LBO, montage par le haut)

Autre stratégie : créer une holding qui s'endette pour acheter les titres d'une société cible. Ce mécanisme, appelé "Leverage Buy-Out" (LBO), repose sur le fait que la holding remboursera l'emprunt grâce aux dividendes remontés par la société achetée.

Ce montage est fréquemment utilisé lors de reprises d'entreprises, notamment dans le cadre d'une transmission. Il permet à un dirigeant ou à un fonds d'investissement de prendre le contrôle d'une société sans mobiliser immédiatement l'intégralité des fonds.

Le recours à un LBO doit être minutieusement structuré : business plan solide, capacité de distribution de dividendes de la cible, garantie bancaire, audit juridique et fiscal.

Holding familiale ou patrimoniale

Enfin, la holding peut être utilisée comme outil de gestion patrimoniale, notamment en contexte familial. Elle permet de détenir des actifs (immobiliers, financiers, sociétaires) dans une entité unique, de préparer une transmission en douceur, et de faciliter la gouvernance collective.

Les titres de la holding peuvent être transmis progressivement aux enfants, tout en conservant un contrôle sur les décisions grâce à des statuts adaptés (actions de préférence, droits de vote multiple, pactes d'associés, etc.).

Ce type de montage est très prisé dans les familles d'entrepreneurs souhaitant préparer la transmission de leur entreprise ou de leur patrimoine.

La création d'une holding n'est donc pas un acte anodin. Elle doit résulter d'une réflexion stratégique, accompagnée d'une expertise juridique et fiscale pointue, pour sécuriser les opérations et optimiser les bénéfices attendus.

Formes juridiques recommandées pour une holding

Le choix de la forme juridique de la holding dépend de plusieurs critères : la nature de l’activité, les objectifs patrimoniaux, les perspectives de développement, ou encore le statut des dirigeants. Les structures les plus fréquemment utilisées sont les suivantes :

Société par actions simplifiée (SAS)

La SAS est très appréciée pour sa souplesse statutaire. Elle permet d’aménager librement les droits de vote, les conditions d’entrée ou de sortie des associés, et d’adapter la gouvernance selon les besoins. C’est une forme particulièrement adaptée aux projets familiaux, aux start-ups ou aux groupes souhaitant garder le contrôle tout en intégrant des investisseurs extérieurs.

De plus, la rémunération du président de SAS est soumise au régime général de la sécurité sociale, ce qui peut être plus protecteur pour le dirigeant.

Société à responsabilité limitée (SARL)

La SARL est souvent choisie pour les holdings à dimension plus restreinte, ou pour des groupes familiaux. Elle offre un cadre juridique bien connu, sécurisé, avec des obligations de fonctionnement encadrées.

Son principal avantage réside dans la simplicité de sa gestion. Toutefois, elle est moins flexible que la SAS, notamment en matière de transfert de parts ou de personnalisation des statuts.

Société civile (SC)

La société civile, notamment la société civile patrimoniale ou immobilière, est utilisée dans une logique de transmission et de détention d’actifs non commerciaux. Elle permet de gérer de manière souple un patrimoine familial, et d’organiser la succession en douceur.

Elle n’est pas adaptée à la réalisation d’activités commerciales. Sa fiscalité est également différente, avec une imposition par défaut à l’impôt sur le revenu, sauf option pour l’IS.

Le choix de la forme juridique doit être fait en fonction des objectifs à moyen et long terme. Il est essentiel de se faire accompagner par un avocat ou un expert-comptable pour définir la structure la plus pertinente. Pour concevoir une présentation percutante, découvrez notre guide complet sur le Pitch deck, incluant structure, conseils visuels et erreurs à éviter.

Conclusion

La holding est un outil puissant de structuration, de pilotage stratégique et d’optimisation fiscale. Qu’elle soit utilisée pour organiser un groupe de sociétés, préparer une transmission ou renforcer un levier d’investissement, elle répond à de nombreux enjeux entrepreneuriaux.

Toutefois, sa mise en place ne s’improvise pas. Elle nécessite une analyse préalable rigoureuse, un cadre juridique solide et un suivi comptable précis. Le choix du montage, la forme juridique, les conventions intra-groupe, ou encore la gouvernance sont autant d’éléments déterminants dans la réussite du projet.

En résumé, bien utilisée, la holding permet de gagner en cohérence, en efficacité et en performance. Elle est un véritable instrument de croissance et de sécurisation, à condition d’en maîtriser les rouages et d’être bien conseillé dans sa mise en œuvre.

Adam Abdellaoui

Hors-lieu
+41 (44) 5152530

FAQ : Qu’est-ce qu’une holding ?

Une holding est une société dont l’activité principale consiste à détenir des participations dans d’autres entreprises. Elle peut être passive (simple détention) ou active (prestations aux filiales).
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